-Je me nomme Erebos, fils d’un père assassiné, fils d’une
mère assassiné, frère d’une sœur qui n’est plus capable d’affronter la dure
réalité sans s’effondrer, et voici mon histoire.
Je fus le premier et unique fils d’un honnête marchand
établis dans un petit royaume que l’ont appelait autrefois l’Ergoth. Le roi qui
régnait en ce temps ne se préoccupait que trop peu du bien être de ses sujets,
préfèrent récolter des taxes plutôt que de protéger les hommes et femmes de son
royaume. La protection offerte par notre bon roi pour nos taxes se résumait par
une patrouille de 10 cavaliers qui passait, de temps en temps, dans notre
village quelques fois par année. Des mon plus jeune age, l’ont m’appris les
différentes formes d’écriture et de langages de cette partie du monde connu,
mon père ne cessait de répéter que pour être un homme important, ou du moins
nécessaire, je devais apprendre a parler et a lire correctement. Aujourd’hui je
sais qu’il avait plus que raison et je le remercie de tout cœur, ou qu’il soit
dans l’autre monde.
Enfin bref, à ma 12 eme années, je pris réellement
conscience du danger qui nous guettait chaque jour et je le fit savoir a mon
père. Il était mon plus grand confident, l’homme en qui j’avais le plus
confiance et malgré cela ses propos me laissèrent bouche bée. A ma grande
surprise, il admit lui aussi que la menace était réelle, j’appris donc que les
attaques, ou se mêlait viols et meurtres, ne cessait de ce multiplier dans les
royaumes voisins. Face a ces révélations de mon père qui n’avais jusque la
jamais partagé ce genre de propos avec moi, je lui posa la question qui ne
cessait de me traverser l’esprit : Pourquoi me dire ça maintenant?
Il me confia qu’au départ il avait eu l’intention de me dire
ça dans plusieurs années,quand je serais devenu un homme fort mais que le temps
manquait et que je devais apprendre maintenant l’art du combat et non dans un
futur lointain. Ainsi donc, a peine trois jours après cette troublante
discutions, je fit la connaissance de mon premier maître d’armes. N’ayant même
pas pris la peine de me saluer, des mots d’une langue que je connaissait a
peine surgirent a la vitesse d’un cheval des plaines.
‘L’art de tuer un homme ne consiste pas seulement a lui
enfoncer l’épée dans la chair, mais a ce servir de l’esprit pour le faire et
d’une façon digne d’un être supérieur’
Enfin c’est ce que je crus comprendre. Il m’enseigna
premièrement a combattre grâce a mon corps, les différentes manières de contrer
un ennemis grâce a mes poings, a esquiver les coups et a prévoir ce que ce
dernier ferait. Ensuite vint le combat à l’épée qui fut brutalement interrompus
par le pillage de mon petit village. Pour la première fois de ma vie, je fis
couler le sang mais cela ne n’empêcha pas le massacre de mes parents. Les
dernières paroles de mon père agonisant près de sa femme furent celles qui me
permirent de survivre et de supporter l’idée du sort qui m’attendais :
l’esclavage.
La première épreuve et sans doute la plus terrifiante fut
d’assister au viol de ma sœur qui était âgée d’a peine plus de 15 saisons.
Maintenant je suis enfermé dans une cage près de ma sœur, comme un animal et je
m’échapperais avec la promesse que cette fois, l’unique fois, je trahirait les
promesses faites a mon père et a mon maître d’armes,celles de tuer comme un
homme et sans grande souffrance pour
l’adversaire..
Par contre, je n’oublierais jamais les dernières paroles de
mon défunt père : ‘Sois bon, miséricordieux et protège ceux qui en
ressentent le besoin. L’honneur d’un homme et la façon d’ont il termine sa vie
est plus précieux que tout.’
Meme si je devrais les enfreindres des les premiers instants de ma vie d'adulte...